Les jours que nous avons passés à Krabi n'ont pas été les plus actifs depuis notre départ. Les rivages sont jolis, mais notre bungalow est un peu éloigné de la civilisation. Il nous faut marcher une bonne demi-heure pour rejoindre le centre d'Ao Nang et ses restaurants. Nous sommes également à 30 minutes en voiture de Krabi. La plage elle n'est qu'à 5 minutes, mais elle est très courte. A marée haute, il y a à peine la place de mettre une serviette sur le sable.
La pluie nous a bloqués deux jours à l'hôtel. Deux jours de pluies continues. Nous avons été faire un tour à Krabi. Le taxi nous a déposés dans le centre-ville, là où il y a le plus de choses selon lui. Mouais. On a vite fait le tour. Nous sommes passés devant ce qui semble être un des emblèmes de la ville. Un feu tricolore très décoré. Sur une colonne se dresse une sorte d'homme préhistorique ou de gorille qui porte dans chaque main les feux tricolores, comme des valises. Une autre colonne plus loin met en scène des tigres à dents de sabre.
Un autre jour nous sommes allés nous balader sur la plage. On y trouve de magnifiques coquillages par milliers. Ça me rappelle les vacances à Deauville où lorsque l'on trouvait un coquillage un peu en spirale, on faisait "wahouuuuu". Ici, il suffit de baisser les yeux, et de choisir celui que l'on veut. A marée basse, on peut aller assez loin, et rejoindre les îles les plus proches, à pied. A l'approche du coucher du soleil, la plage semble s'agiter. En y regardant de plus près, nous nous rendons compte que ce sont des tout petits crabes, par milliers, qui sortent du sable. Lorsque l'on traverse leur colonie, ils s'enfuient et se cachent de nouveau dans le sable. De temps en temps, un crabe téméraire nous montre ses pinces. Ce soir-là, nous nous sommes assis sur le bord de la plage pour regarder le coucher du soleil. C'est agréable d'avoir le temps de profiter. Sans avoir à penser que le lendemain on a tel ou tel rendez-vous. En repensant à notre quotidien en France avant le départ, on réalise, si besoin était, la chance que l'on a d'être ici. Bien que la chance, ça se provoque... One life, one chance...
Dans notre hôtel, pour avoir accès au net Les premiers jours, nous avons payés des cartes d'accès au réseau wifi des bungalows. 100 bahts pour 60 minutes. Au bout de quelques jours, nous nous sommes rendu compte que depuis notre chambre, nous captions le réseau wifi gratuit de l'hôtel d'à côté... Cool la vie.
Finalement, les quelques jours de Krabi sont passés assez rapidement. Le matin du départ, Ô surprise! Du soleil! C'est un peu une constante de notre voyage depuis le début. Le ciel est souvent gris, sauf les jours où nous bougeons.
Nous prenons tout d'abord un bus, tout droit sorti des années 50. Les banquettes sont disposées en U. La tôle est rouillée, et il n'y a pas de dossiers. De plus les organisateurs ont prévu au plus juste, nous sommes bien serrés à l'intérieur. Nous aurons vraiment utilisé des moyens de transport divers et variés. Ce premier trajet ne dure pas trop longtemps, et après une petite demi-heure d'attente, un bus plus classique prend la relève. Il nous conduit dans une sorte de restaurant (c'est un bien grand mot). Nous mangeons quelques chips et attendons une heure au moins. Un nouveau bus arrive pour nous emmener au port cette fois. Nous embarquons rapidement dans un bateau, pour 2 heures de mer. A l'arrivée à Koh Samui un taxi nous attend. En discutant un peu avec lui, il nous dit que nous avons de la chance. Premièrement parce que notre bateau était en retard, qu'il attend depuis un moment, et qu'en plus la société de transport lui a dit que nous arrivions dans un autre bateau. Ne nous voyant pas arrivé, dans le doute il a attendu le bateau qu'il voyait arriver au loin, à savoir le nôtre. De la chance aussi parce que nous arrivons après la tempête apparemment. Ici aussi des pluies diluviennes se sont abattues. Au point qu'il y a encore de l'eau un peu partout, et qu'il y a encore trois jours, il y avait un mètre d'eau à quelques rues de notre hôtel. Le chauffeur nous pose également des questions sur notre voyage. Il n'est pas du tout étonner d'entendre que nous allons passer plusieurs mois en Australie. Apparemment il rencontre beaucoup de personnes qui comme nous font escale en Thaïlande avant de tenter l'aventure australienne. Nous lui demandons de quel ordre est le salaire moyen ici. Il nous décrit son cas. Il gagne 8000 bahts par mois, soit 200 euros. Le fait de travailler pour un hôtel lui permet d'être nourris et logé ce qui n'est pas négligeable. En revanche, il nous dit que les thaïlandais voyage peu. Leur monnaie ne vaut pas grand-chose, et les billets d'avions sont chers. Donc ils claquent tout ce qu'ils ont en discothèque :)
Pour notre premier jour à Koh Samui, de nouveau, il fait gris. Nous partons faire quelques courses pour éviter de manger tous les repas au restaurant. Mais les choix sont limités : chips, fruits... et voilà. Dans le supermarché, ils vendent de tout. Nous voyons un vendeur faire la démonstration d'une console de jeu rudimentaire avec une cartouche "9999 in 1". 9999 jeux de la Nintendo première du nom. En France, les sites qui permettent de télécharger des "émulations" de jeux Nintendo sont obligés, pour se protéger, de mentionner qu'il faut posséder le jeu original pour avoir le droit de l'utiliser. Ici, pas de soucis :) Nous voyons aussi des copies de PSP.
Le soir venu nous décidons de nous faire plaisir. Nous nous dirigeons vers un restaurant australien qui fait la viande rouge au BBQ (barbecue pour les intimes). Nous n'en avons plus mangé depuis notre départ, hormis sous forme de burger. Esteban prend un T-bone, Leslie prends des ribs de porc et des ailes de poulet (pas vraiment de la viande rouge finalement), et moi je prends un filet d'aloyau. Hmmm c'est la vie. Sauf au moment de payer. Esteban ne fait pas l'appoint. Il a déjà fait cette erreur le jour d'avant et n'a jamais revu sa monnaie. Et rebelote. Ses 220 bahts ne reviennent pas. 220 bahts ce n'est pas énorme, ça fait 5,5€, mais c'est la méthode qui surprend. On leur demande finalement la monnaie. Ils avaient bien pris l'argent supplémentaire pour le pourboire.
Aujourd'hui, ô bonheur, il fait beau. Nous avons passé la fin de matinée et le début d'après-midi à la plage. Cette fois ci pas de bêtises, nous nous sommes couvert de crème solaire. J'ai emmené avec moi la balle en plastique que Leslie et Esteban m'ont offert pour mon anniversaire. Pendant que Leslie et moi sommes en train de bronzer, un vendeur de glace vient nous chanter une chanson, pour nous convaincre de lui acheter quelque chose. Je refuse. Il voit mon ballon, et me propose une partie. Ok, pourquoi pas. Et me voilà sur la plage en train de jouer au sport locale avec un insulaire. Nous faisons une partie en 20 points, et je gagne brillamment 20 à 19. Mais cette petite balle en plastique est quand même bien dur, j'ai le pied qui pique un peu maintenant...
Le soleil a l'air décidé à briller toute la journée. Nous allons donc sortir et en profiter un peu :)
La pluie nous a bloqués deux jours à l'hôtel. Deux jours de pluies continues. Nous avons été faire un tour à Krabi. Le taxi nous a déposés dans le centre-ville, là où il y a le plus de choses selon lui. Mouais. On a vite fait le tour. Nous sommes passés devant ce qui semble être un des emblèmes de la ville. Un feu tricolore très décoré. Sur une colonne se dresse une sorte d'homme préhistorique ou de gorille qui porte dans chaque main les feux tricolores, comme des valises. Une autre colonne plus loin met en scène des tigres à dents de sabre.
Un autre jour nous sommes allés nous balader sur la plage. On y trouve de magnifiques coquillages par milliers. Ça me rappelle les vacances à Deauville où lorsque l'on trouvait un coquillage un peu en spirale, on faisait "wahouuuuu". Ici, il suffit de baisser les yeux, et de choisir celui que l'on veut. A marée basse, on peut aller assez loin, et rejoindre les îles les plus proches, à pied. A l'approche du coucher du soleil, la plage semble s'agiter. En y regardant de plus près, nous nous rendons compte que ce sont des tout petits crabes, par milliers, qui sortent du sable. Lorsque l'on traverse leur colonie, ils s'enfuient et se cachent de nouveau dans le sable. De temps en temps, un crabe téméraire nous montre ses pinces. Ce soir-là, nous nous sommes assis sur le bord de la plage pour regarder le coucher du soleil. C'est agréable d'avoir le temps de profiter. Sans avoir à penser que le lendemain on a tel ou tel rendez-vous. En repensant à notre quotidien en France avant le départ, on réalise, si besoin était, la chance que l'on a d'être ici. Bien que la chance, ça se provoque... One life, one chance...
Dans notre hôtel, pour avoir accès au net Les premiers jours, nous avons payés des cartes d'accès au réseau wifi des bungalows. 100 bahts pour 60 minutes. Au bout de quelques jours, nous nous sommes rendu compte que depuis notre chambre, nous captions le réseau wifi gratuit de l'hôtel d'à côté... Cool la vie.
Finalement, les quelques jours de Krabi sont passés assez rapidement. Le matin du départ, Ô surprise! Du soleil! C'est un peu une constante de notre voyage depuis le début. Le ciel est souvent gris, sauf les jours où nous bougeons.
Nous prenons tout d'abord un bus, tout droit sorti des années 50. Les banquettes sont disposées en U. La tôle est rouillée, et il n'y a pas de dossiers. De plus les organisateurs ont prévu au plus juste, nous sommes bien serrés à l'intérieur. Nous aurons vraiment utilisé des moyens de transport divers et variés. Ce premier trajet ne dure pas trop longtemps, et après une petite demi-heure d'attente, un bus plus classique prend la relève. Il nous conduit dans une sorte de restaurant (c'est un bien grand mot). Nous mangeons quelques chips et attendons une heure au moins. Un nouveau bus arrive pour nous emmener au port cette fois. Nous embarquons rapidement dans un bateau, pour 2 heures de mer. A l'arrivée à Koh Samui un taxi nous attend. En discutant un peu avec lui, il nous dit que nous avons de la chance. Premièrement parce que notre bateau était en retard, qu'il attend depuis un moment, et qu'en plus la société de transport lui a dit que nous arrivions dans un autre bateau. Ne nous voyant pas arrivé, dans le doute il a attendu le bateau qu'il voyait arriver au loin, à savoir le nôtre. De la chance aussi parce que nous arrivons après la tempête apparemment. Ici aussi des pluies diluviennes se sont abattues. Au point qu'il y a encore de l'eau un peu partout, et qu'il y a encore trois jours, il y avait un mètre d'eau à quelques rues de notre hôtel. Le chauffeur nous pose également des questions sur notre voyage. Il n'est pas du tout étonner d'entendre que nous allons passer plusieurs mois en Australie. Apparemment il rencontre beaucoup de personnes qui comme nous font escale en Thaïlande avant de tenter l'aventure australienne. Nous lui demandons de quel ordre est le salaire moyen ici. Il nous décrit son cas. Il gagne 8000 bahts par mois, soit 200 euros. Le fait de travailler pour un hôtel lui permet d'être nourris et logé ce qui n'est pas négligeable. En revanche, il nous dit que les thaïlandais voyage peu. Leur monnaie ne vaut pas grand-chose, et les billets d'avions sont chers. Donc ils claquent tout ce qu'ils ont en discothèque :)
Pour notre premier jour à Koh Samui, de nouveau, il fait gris. Nous partons faire quelques courses pour éviter de manger tous les repas au restaurant. Mais les choix sont limités : chips, fruits... et voilà. Dans le supermarché, ils vendent de tout. Nous voyons un vendeur faire la démonstration d'une console de jeu rudimentaire avec une cartouche "9999 in 1". 9999 jeux de la Nintendo première du nom. En France, les sites qui permettent de télécharger des "émulations" de jeux Nintendo sont obligés, pour se protéger, de mentionner qu'il faut posséder le jeu original pour avoir le droit de l'utiliser. Ici, pas de soucis :) Nous voyons aussi des copies de PSP.
Le soir venu nous décidons de nous faire plaisir. Nous nous dirigeons vers un restaurant australien qui fait la viande rouge au BBQ (barbecue pour les intimes). Nous n'en avons plus mangé depuis notre départ, hormis sous forme de burger. Esteban prend un T-bone, Leslie prends des ribs de porc et des ailes de poulet (pas vraiment de la viande rouge finalement), et moi je prends un filet d'aloyau. Hmmm c'est la vie. Sauf au moment de payer. Esteban ne fait pas l'appoint. Il a déjà fait cette erreur le jour d'avant et n'a jamais revu sa monnaie. Et rebelote. Ses 220 bahts ne reviennent pas. 220 bahts ce n'est pas énorme, ça fait 5,5€, mais c'est la méthode qui surprend. On leur demande finalement la monnaie. Ils avaient bien pris l'argent supplémentaire pour le pourboire.
Aujourd'hui, ô bonheur, il fait beau. Nous avons passé la fin de matinée et le début d'après-midi à la plage. Cette fois ci pas de bêtises, nous nous sommes couvert de crème solaire. J'ai emmené avec moi la balle en plastique que Leslie et Esteban m'ont offert pour mon anniversaire. Pendant que Leslie et moi sommes en train de bronzer, un vendeur de glace vient nous chanter une chanson, pour nous convaincre de lui acheter quelque chose. Je refuse. Il voit mon ballon, et me propose une partie. Ok, pourquoi pas. Et me voilà sur la plage en train de jouer au sport locale avec un insulaire. Nous faisons une partie en 20 points, et je gagne brillamment 20 à 19. Mais cette petite balle en plastique est quand même bien dur, j'ai le pied qui pique un peu maintenant...
Le soleil a l'air décidé à briller toute la journée. Nous allons donc sortir et en profiter un peu :)